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Les Monuments aux Morts sculptés de la Première Guerre Mondiale en France
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mise en ligne : 4 avril 2007 (seconde version : 4 avril 2012) à ce jour : 2695 monuments étudiés
textes, photos, recherche, conception du site : Alain CHOUBARD 2007-2019
A l'instar de la mairie, de l'église ou de l'école, le monument aux morts est devenu, depuis 90 ans, l'un des éléments obligés du paysage urbain français. Et ce dans les grandes métropoles comme dans les plus petits villages. En effet, à quelques exceptions près, chacune des 36.400 communes de la France métropolitaine érigea son monument. Il en fut de même dans les actuels départements et territoires d'outre-mer, ainsi que, avec une moindre fréquence, dans les anciennes colonies et comptoirs français au Maghreb, en Afrique Noire, en Indochine et en Inde (Pondichéry). Sans oublier tous les monuments paroissiaux, les mémoriaux corporatistes dressés par tel groupe social ou professionnel (anciens élèves d'une école, employés d'un ministère...), ou encore les ensembles érigés sur les anciens champs de bataille ou dans les casernes à la mémoire des disparus d'un régiment, d'une arme ou d'une bataille. Or, 30 % de ces monuments, élevés pour la plupart entre 1920 et 1925, sont ornés d'éléments figuratifs sculptés, tels que soldat, femme en deuil, ange, coq. Soit au moins dix mille sculptures réparties sur tout le territoire national... Le présent travail tire son existence d'un tel constat, avec la volonté de mieux faire connaître ces ensembles sculptés, de les considérer avec des yeux neufs. Aux dimensions historiques, sémiologiques, économiques ou politiques des monuments, largement étudiées ailleurs, vient s'ajouter une interrogation beaucoup plus inédite sur leur place dans la création artistique de leur temps, sur leur potentiel actuel de patrimoine méconnu. L'arborescence du site est des plus simples. Après la page d'accueil on peut : ¤ soit consulter diverses annexes comme une bibliographie, une liste de liens, ou bien encore me contacter. ¤ soit aller directement à l'un des deux pivots sur lesquels l'ensemble s'articule : - un index des exécutants pour une recherche par auteur. - une carte figurant les différents départements traités pour une lecture géographique. En cliquant sur un nom ou sur un département, on aboutit à une liste de communes permettant elle-même de consulter la fiche illustrée de chaque monument aux morts. Selon les résultats de la collecte documentaire, la densité des informations offertes par ces fiches est variable. Dans l'idéal on y trouvera : ¤ la localisation de la commune dans son département (arrondissement et canton). ¤ le nom et les dates du sculpteur, ainsi que son lieu de naissance et celui de sa résidence à l'époque des travaux (ce qui permet, assez souvent, de comprendre pourquoi tel artiste fut retenu par telle commune). ¤ idem pour l'architecte du monument, quand il y en eut un. ¤ le nom de l'éditeur - qui est le plus souvent également le fabricant ou le fondeur -, lorsqu'il s'agit d'une sculpture produite en série. ¤ l'année de réalisation de la sculpture seule. ¤ la date d'inauguration du monument, qui peut être assez éloignée de la précédente. ¤ la mention du matériau de la sculpture, à l'exclusion de celui ou de ceux du piédestal. ¤ le coût des travaux, qui additionne autant que faire se peut la sculpture, son support architectural et les fondations sous-jacentes, mais exclut, par contre, la grille entourant l'ensemble ou les travaux concernant le terrain à l'entour. ¤ le signalement d'oeuvres identiques placées ailleurs, d'esquisses conservées dans un musée. ¤ les sources connues, en général le dossier administratif de la construction conservé aux Archives Départementales. ¤ les diverses mentions ou reproductions du monument dans la littérature spécialisée. Ces petits textes signalétiques sont l'aboutissement d'une recherche poursuivie depuis la fin des années 1990. Ils s'appuyent avant tout sur un inventaire personnel mené dans plusieurs centaines de communes. Puis, la démarche fut confortée par la lecture systématique des sources bibliographiques. Quand elles existent encore, les archives furent, elles aussi, sollicitées, tant au niveau départemental que, pour tenter de compléter les manques, à l'échelon communale. Une telle enquête au long cours s'est nourrie tout autant de nombreux contacts liés avec : ¤ d'autres passionnés, qu'ils aient appris à regarder les monuments aux morts par goût de la photographie, intérêt pour la carte postale ancienne, passion envers l'histoire locale, ou, comme moi-même, appétance pour la statuaire. ¤ les centaines de mairies ayant répondu à un questionnaire. ¤ des organismes culturels tels que la Documentation du Musée d'Orsay, l'Historial de la Grande Guerre de Péronne, la Société des Artistes Français ou encore la Fondation Taylor. ¤ les différents services départementaux de l'Office National des Anciens Combattants. Enfin, les ressources documentaires diffusées sur Internet furent consultées avec profit, même si aucune, mises à part les bases de données du Ministère de la Culture, n'aborde les monuments aux morts sous l'angle de l'histoire de l'art, le seul qui nous intéresse ici.
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dernières mises à jour : 28 mai 2019